Comédien

Olivier Martial
Aime les soirs d’été, le vin de Bourgogne et la Toscane. Il aime aussi regarder l’eau tourbillonner. C’est chouette les courants marins ! Mais après avoir contribué à la pollution terrestre en dessinant de grandes tours métalliques fumantes au milieu des océans, il a trouvé plus rigolo de dire des mots qui n’étaient pas les siens. Comme ceux de gens morts comme Molière dans Les fourberies de Scapin et Le bourgeois gentilhomme, Corneille dans Horace et Le Cid, Racine dans Andromaque, Théophile De Viau dans Les amours tragiques de Pyrame et Thisbée. Ou ceux de gens morts aussi mais il y a moins longtemps comme Pirandello dans Je rêve mais peut-être pas et Strindberg dans Créanciers. Et parfois il rencontre les mots de gens pas encore morts, des vivants, comme Steven Berkoff avec Kvetch, Christophe Pellet avec Le garçon Girafe, Erri De Luca avec Au nom de la mère, Frédéric Mauvignier avec Calibre 38 Dernière Didascalie. Ses desserts préférés sont au chocolat.